Réglementation

Expérimentation radars sonores

Expérimentation radars sonores

Les nuisances sonores sont une accumulation de pollution aussi bien économique que sanitaire qui proviennent souvent des véhicules à moteur, contre laquelle il est nécessaire de faire barrage . Le coût du bruit provoqué par ces véhicules est de  147 milliards d’euros par an pour la collectivité française. De plus les nuisances sonores font perdre, à un Français en bonne santé, environ 11 mois de longévité. Dans la lignée des scooter radar et dans l’optique de réduire la pollution sonore qu’une étude de radars sonores a été lancée.

De quoi parle-t-on ?

C’est une lutte qui demeure depuis plusieurs années. Cela fait bien longtemps que des associations bataillent pour parvenir à instaurer des aménagements pour lutter contre les nuisances sonores. Le Ministère de la Transition Écologique a choisi de placer des radars sonores temporairement en essais. Ils sont surtout utiles dans la traque des véhicules modifiés qui produisent un son qui excède les 115 décibels, ce qui nuit fortement notre organe auditif, qui peut endurer une sonorité maximum situé entre 80 et 85 décibels.

Qui est impacté ?

Dans la ligne de mire de l’État, les premiers visés sont les véhicules modifiés comme cité précédemment. Néanmoins, la totalité des véhicules excédant la limite fixée de 90 décibels sont concernés.

Actuellement, sept collectivités ont été choisies pour la phase de test, parmi elles, la ville de Paris, de Nice ainsi que de Toulouse, au même titre que la Collectivité de Bron ou de Rueil-Malmaison.

La première phase a commencé au mois de novembre d’une durée d’un trimestre. Cette première phase est une expérimentation et rendent possible l'homologation de ces radars, c’est pour cette raison qu’aucune sanction ne sera appliquée.

Concernant la deuxième phase, ce sera une observation en conditions réelles avec pour cette fois, des sanctions applicables citées plus bas.

Les sanctions qui seront appliquées ?

En cas de non-respect de la réglementation, et comme prévu dans l’article R318-3 du code de la route depuis le 5 janvier 2022, vous encourez une contravention de 4ᵉ classe de 135 € pour l’amende forfaitaire, de 90 € pour l’amende minorée et jusqu’à 375 € pour l’amende majorée.

En conclusion, une fois la phase expérimentale terminée, nous pourrons voir des radars sonores sur les routes de France. Le radar n’a pas d’option de flash, vous ne prendrez connaissance de votre amende que lors de sa réception par courrier. Cependant, ils seront placés uniquement sur des voies limitées à 50 km/h.